Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 19 avril 2006

DES YEUX DE VELOURS

Avec ses yeux de velours,

Avec sa douce voix,

Il ne faut pas de longs discours

Ni compter sur ses doigts

Pour se voir dans ses bras.

C'est à lui que je dois

De sentir toutes les fois

Des frissons dans la voix.

Il n'existe que pour moi

C'est ce que je crois.

Un jour il reviendra

Et il me parlera,

Me dira des messages d'amour

Qui me feront rougir,

Que je garderai toujours.

Et je l'entendrai rire.

Commentaires

Pourquoi chercher absolument la rime dans vos poèmes ?
à vous lire
et merci

Pierre

Écrit par : Pierre Clavilier | mercredi, 19 avril 2006

Je fais mes poèmes toujours ainsi. J'aime les faire de cette façon. Et vous, comment faites vous ?

Écrit par : elisabeth | mercredi, 19 avril 2006

Les mots construisent le poème, je me suis libérére des rimes pour mieux les servir le cas échéant. La matière première de mes textes, n'est pas l'idée mais le mot qui invient aux autres...
à vous lire
Pierre

Écrit par : Pierre Clavilier | mercredi, 19 avril 2006

Existe-t-il une école pour apprendre à écrire des poèmes ?

Écrit par : elisabeth | mercredi, 19 avril 2006

On n'apprend pas grand chose à l'école... Le mieux est de relire "Art poétique" de Verlaine, et de méditer...
Et tout le reste est littérature...

Écrit par : Quiet Man - | mercredi, 19 avril 2006

Oui c'est un bon livre.
Mais il n'y a pas d'autres écoles de que livres des autres poètes, qu'ils soient contemporains ou non, il faut toujours lire les poètes pour devenir poète... personellement j'ai ^plus de 750 ouvrages de poésie dazns ma bibliothèque, leur lecture m'a paremi d'ouvrir une voie qui conduisait à ma voix. Voila ma recette...
à vous lire
Pierre

Écrit par : Pierre Clavilier | jeudi, 20 avril 2006

J'ai quelques livres de poètes chez moi. J'ai retrouvé de VERLAINE en livre de poche :" VERLAINE la bonne chanson-romances sans paroles-sagesse", présenté par Antoine BLONDIN, édition du 4ème trimestre de 1963.
Egalement en livre de poche, "RIMBAUD Poésies complètes-Les illuminations-Une saison en enfer-Autres poèmes" présenté par Paul Claudel, édition 3ème trimestre 1967.
Il y a peu de temps que je me mets à écrire des poèmes car auparavant j'en étais incapable. Soyez donc indulgent avec moi, qui débute....

Écrit par : elisabeth | jeudi, 20 avril 2006

Il n'est question ni d'indulgence ni de condescendance. Il faut du courage pour se livrer... et qui serions-nous pour juger?
Plus jeune, il m'arrivait d'écrire, de taquiner la muse mais jamais je n'ai osé montrer ce que j'écrivais à quiconque...
Si j'ai cité "Art poétique" c'est pour dire que la forme ne fait pas un poème: "De la musique avant toute chose...". La poésie est partout, il suffit de savoir respirer pour en être imprégné.

Écrit par : Quiet Man - | jeudi, 20 avril 2006

Pourquoi chercher absolument la rime dans mes poèmes ?
Je n'ai pas de réponse aujourd'hui.
Voici un extrait d'un poème de Verlaine :
BIRDS IN THE NIGHT, il cherche absolument la rime dans ce poème.
"Vous n'avez pas eu toute patience :
Cela se comprend par malheur, de reste
Vous êtes si jeune ! Et l'insouciance,
C'est le lot amer de l'âge céleste !

Vous n'avez pas eu toute la douceur.
Cela par malheur d'ailleurs se comprend ;
Vous êtes si jeune, ô ma froide soeur,
Que votre coeur doit être indifférent !

Aussi, me voici plein de pardons chastes,
Non, certes ! joyeux, mais très calme en somme
Bien que je déplore en ces mois néfastes
D'être, grâce à vous, le moins heureux homme.

Et vous voyez bien que j'avais raison
Quand je vous disais, dans mes moments noirs,
Que vos yeux, foyers de mes vieux espoirs,
Ne couvaient plus rien que la trahison.
Etc ....."
C'est un long poème et je ne peux pas tout en entier le retranscrire. Mais, cela prouve que Verlaine cherchait absolument la rime aussi.

Écrit par : elisabeth | jeudi, 20 avril 2006

Il faut du courage pour se livrer ? Non, mes poèmes ne sont que des rêves, des essais et je ne publie pas tout...

Écrit par : elisabeth | jeudi, 20 avril 2006

Oui je suis aussi indulgent que notre ami, et qui suis-je pour juger ? Il me semble que votre écriture gagnerait à se libérer des rimes et trouverait ainsi un autre chemin qui ferrait sens...
à vous lire
Pierre

Écrit par : clavilier pierre | jeudi, 20 avril 2006

Comment se libérer des rimes ? Est-il possible de faire des poèmes autrement que ceux que je rédige depuis 10 ans ?
Comment voyez-vous mes poèmes ? Ma façon d'écrire ?
Je ne sais pas, je suis moi-même...
Si vous venez sur mon blog, tous, c'est qu'ils vous plaisent ?
J'ai ma propre sensibilité et je pense qu'il faut laisser passer un peu de temps car avec le temps l'écriture évolue et change. A l'heure actuelle, je ne sais pas faire autrement...

Écrit par : elisabeth | jeudi, 20 avril 2006

Chacun a besoin de temps. C'est valable pour toute forme d'art. On s'imprègne des autres, on s'en inspire. La technique lie avant de libérer. Tout art a besoin d'apprentissage mais aucun ne peut se passer de cette flamme qu'on appelle la passion...

Écrit par : Quiet Man - | vendredi, 21 avril 2006

Et oui, rien de grand ne se fait sans passion. Mais il faut une passion raisonnable. Comme disait DESCARTES, " les passions ne sont ni bonnes ni mauvaises. Elles sont utiles aux âmes fortes et généreuses qui sauront les dresser pour les mettre au service des plus nobles desseins. Elles sont dangereuses pour les âmes faibles qui se laisseront dominer par elle".
Merci Quiet Man

Écrit par : elisabeth | vendredi, 21 avril 2006

Mais, Elisabeth, cette citation de Descartes est un excellent sujet de dissertation pour le bac. Je sens que tu as peut être fait la fuite du hasard. En tout cas tu as un don pour les trouver. Je crois que ce que veut dire Pierre Clavilier, c'est que ta poésie est classique. Quand j'avais 15 ans après un trimestre de Verlaine, Rimbaud, Baudelaire et Mallarmé (ma prof de français était une fana du symbolisme), je trouvais les rimes sans réfléchir, ça venait tout seul. C'est vrai que chez Verlaine, c'était (je dis c'était car je ne l'ai plus lu depuis lors, j'ai les même livres, éditions d'avant 1966) tout rimé. Chez Baudelaire et chez Rimbaud on s'en éloignait déjà avec "les petits poèmes en prose" et "Le bateau ivre". Tous ces livres ont nourri ma jeunesse et j'en suis heureuse.
domino

Écrit par : domino | dimanche, 23 avril 2006

tu dois te demander ce que veut dire la fuite du hasard. Rassures-toi, c'est un jeu de mots. Je ne suis pas prof de philo et j'ignore totalement ce qui tombera au bac.

Écrit par : domino | dimanche, 23 avril 2006

Merci domino de dire que mes poèmes sont classiques. Voilà, je suis dans un style classique car je débute.

Écrit par : elisabeth | dimanche, 23 avril 2006

Les commentaires sont fermés.