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vendredi, 12 janvier 2024

SONNET (Alfred de Musset)

Que j’aime le premier frisson d’hiver ! le chaume,
Sous le pied du chasseur, refusant de ployer !
Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume,
Au fond du vieux château s’éveille le foyer ;

C’est le temps de la ville. — Oh ! lorsque, l’an dernier,
J’y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme,
Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume
(J’entends encore au vent les postillons crier),

Que j’aimais ce temps gris, ces passants, et la Seine
Sous ses mille falots assise en souveraine !
J’allais revoir l’hiver. — Et toi, ma vie, et toi,

Oh ! dans tes longs regards j’allais tremper mon âme ;
Je saluais tes murs. — Car, qui m’eût dit, madame,
Que votre cœur sitôt avait changé pour moi ?

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Août 1829.

Commentaires

Je n’ai pas compris grand-chose à se poème, mais je ne dois pas être assez féru en poésie pour le comprendre…

Écrit par : Dan | vendredi, 12 janvier 2024

Dan : j'ai trouvé une explication pour que vous puissiez comprendre :
Dans ce sonnet, Musset se rappelle un séjour à Paris, où il a
revu la ville en hiver, à travers le filtre de son cœur amoureux. Il personnifie la
Seine « Sous ses mille falots assise en souveraine », et ne dépeint Paris qu'à
travers ses éléments les plus représentatifs, tels que le « Louvre et son dôme » ou
bien « la Seine ».
Pour Musset, la ville est un espace symbolique, qui reflète des sentiments
personnels. S'il aime Paris en hiver, « ce temps gris, ces passants, et la Seine », ce
n'est pas pour leur beauté objective, mais parce qu'il va revoir la femme qu'il
aime : « Oh ! dans tes longs regards j'allais tremper mon âme ».
Le poème se termine par l'évocation de la rupture amoureuse, puisque cette
femme ne l'aimait plus.
Il s'agit là encore d'un poème romantique.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 12 janvier 2024

Je comprends que ça puisse plaire, mais c'est franchement pas mon domaine, c’est trop « énigmatique », c’est à la limite d’une devinette avec trop de sous-entendu, et je n’ai pas le goût pour ça. Mais chacun son domaine n’est-ce pas, comme on dit il faut de tout pour faire un monde !

Écrit par : Dan | vendredi, 12 janvier 2024

Un beau poème, éminemment romantique, où Musset ne voit Paris qu'à travers les yeux de sa belle, et n'aspire qu'à une chose, la retrouver.
Bon week-end, Élisabeth.

Écrit par : antoine delmonti | samedi, 13 janvier 2024

merci Elisabeth pour ce moment de poésie Elisabeth Bon week end

Écrit par : Ulysse | samedi, 13 janvier 2024

Dan : je n'aime pas les devinettes non plus. Il aurait fallu puiser dans sa vie pour trouver et je n'ai pas assez étudié cet auteur pour le savoir. Bon week end.
Antoine : c'est exactement cela. Bon week end.
Ulysse : De Musset est une référence. Bon week end.
J'ai du retard dans mes visites de blogs et je m'en excuse.

Écrit par : ELISABETH | samedi, 13 janvier 2024

Très beau sonnet de Musset pour "raconter" ce merveilleux paysag, mais est-ce vraiment le premier frisson de l'hiver? Ou plutôt les premiers jours de l'automne, me semble-t-il! Beau paysage, beau sonnet! Bonne soirée d'hiver! Gisèle

Écrit par : autobiographie | dimanche, 14 janvier 2024

Il a aimé Paris en hiver, il a aimé y revenir, et pas seulement, pour une amourette qui.... sans doute avait changé d'avis envers lui... merci, bises jill

Écrit par : jill bill | dimanche, 14 janvier 2024

Gisèle : comme il a écrit ce poème en août, on peut penser comme toi que ce sont les 1ers jours de l'automne météorologique dont il parle. Bonne semaine.
Jill : tu as tout compris ! bonne semaine et bises.

Écrit par : ELISABETH | lundi, 15 janvier 2024

Un bien beau billet, tant sur les mots que sur cette belle image hivernale.

Écrit par : Pascale MD | jeudi, 18 janvier 2024

C'est un joli poème; souvenir d'un voyage à Paris, en début d'hiver, si je comprends bien...

Écrit par : écureuil bleu | dimanche, 21 janvier 2024

Un beau sonnet sans doute écrit pour George Sand...
A propos, triste pour ce pauvre chien de ton vieux voisin mort en 2017 qui était battu et qu a été piqué...
Cela me fait mal au coeur toutes ces maltraitances
Biz

Écrit par : Béa Kimcat | mardi, 23 janvier 2024

Béa : pour le chien du vieux voisin, mon mari lui a dit franchement, il était en colère et ma voisine d'en bas avait mal au coeur également. C'est inadmissible des choses pareilles, mais je suspecte que le vieux voisin perdait la tête, un peu d'Alzheimer. De toute façon le fils n'avait pas à piquer le chien de son père.

Écrit par : ELISABETH | mardi, 23 janvier 2024

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