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vendredi, 03 juin 2016

LES MALHEUREUX

On prend parfois comme une mauvaise habitude d'être malheureux. (George ELIOT - Le moulin sur la Floss).

(Lire ici le résumé du livre Le Moulin sur la Floss :)

 http://www.malibrairie.net/recommandations/coups-de-coeur...

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Les hommes prennent-ils donc le malheureux pour un gladiateur qui doive mourir avec grâce sous leurs yeux, comme l'exigeait la populace romaine ? (GOETHE).

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14:51 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (15)

Commentaires

Il nous arrive effectivement d'être malheureux !
Alors, regardons plus malheureux que nous !
En ce moment ces pauvres gens victimes des inondations, c'est affreux !

Écrit par : MICHELE | vendredi, 03 juin 2016

Michèle : c'est vrai que je regarde tristement les actualités. Cela pourrait arriver à chacun de nous, dans ma région il y a eu des endroits, pas toujours les mêmes, inondés dans les années 70, 80, 90 et 2000. Bon week end à toi.

Écrit par : Elisabeth | vendredi, 03 juin 2016

Et c'est tellement vrai !

Bcp de gens pensent que c'est gratifiant d'attirer la pitié des autres ... alors que c'est souvent leur donner le manche de la cognée pour mieux se faire taper dessus !

Mais peut être est-ce pour avoir la sensation d'exister ?
Sans ces malheurs qu'ils se créent, leur vie serait peut être bien vide ?

Mais qui ne joue pas de ce jeu stupide de clamer ses problèmes pour mieux accaparer l'attention ?

C'est tellement humain !

C'est effectivement affreux, tous ces gens sinistrés... ça laisse un goût amer et une certaine peur au ventre !

mais la solitude de tous les jours de chacun est aussi souvent bien difficile aussi à supporter ! Et là, chacun fait ce qu'il peut pour l'occulter ...

Ce qui peut rendre cette personne bien insupportable parfois... et on l'évite ! ce qui n'arrange pas ses problèmes !

Merci pour cette méditation que tu nous proposes avec ces citations si justes et gros bisous interrogatifs

Écrit par : luciole 83 | vendredi, 03 juin 2016

A chacun sa croix comme on dit, le fait de toujours parler de ses malheurs ne va rien arranger à la situation...Il puis parfois il fut savoir sortir le positif d'un coup dur, ça permet d'avancer et ne pas se plaindre à tout va.

Écrit par : un ange qui passe | samedi, 04 juin 2016

Bonjour Elisabeth

vrai que la vie n'est pas toujours une ligne bien droite mais surtout ne pas se lamenter sur soi même ça n'aide en rien tant qu'on a la vie on peut lutter..
là pour certains ils devront s'armer de la raclette :( le climat se fâche pour le moment..

passe un doux WE Elisabeth
bisous de chez nous bien au sec aussi heureusement...haut perchés nous ne risquons rien

Écrit par : NAYS | samedi, 04 juin 2016

J'aime assez la première surtout dans notre belle époque de sinistrose partagée!

Écrit par : Alezandro | samedi, 04 juin 2016

Oui je pense que certains cultivent le malheur ou la tristesse un peu par manque d'ambition ou de courage...

Écrit par : Ulysse | dimanche, 05 juin 2016

Bonsoir Elisabeth. Il faut essayer de voir le bon côté des choses, autant qu'on le peut : on est moins malheureux...

Écrit par : écureuil bleu | dimanche, 05 juin 2016

IL VAUT MIEUX PREVENIR QUE GUERIR mais quand le vin est tiré... je trouve formidable le fait d’être charitable dans le sens de geste gratuit, du cœur, sans calcul ni contre partie , c'est assez rare de nos jours ou l'intérêt pollue souvent les relations .
Dans le malheureux je vois cet autre moi même et je me dis que si j'étais à sa place j'aimerai être aidé, entouré!

Eloge de la différence, une autre façon de reconnaître l’autre …comme un autre soi même
Puisque en cette année le printemps des poètes à décidé de traiter de l’altérité, sans altérer la réflexion mais pour se désaltérer aux meilleurs sources de l’inspiration je vous propose non un florilège de ceux qui allègent la pensée mais un itinéraire de ceux qui allèguent du bien fondé d’un regard.
La différence quelque soit sa définition selon les époques est irréductible et en mathématique la différence s’incarne dans la non égalité.
Mais est ce bien d’égalité qu’il faut parler dès le début ou des conséquences de la différence, des différences, sur la non égalité de traitement des individus.
Qu’il soit bien clair que mis à part quelques éléments matériels de base que sont quarks, particules, atomes ou molécules, dès que l’on franchit une étape physique il n’existe pas un objet au monde, façonné ou pas par la main de l’homme, qui soit strictement identique à un autre.
AE Van Vogt célèbre auteur de science fiction a bien pu développer le concept de similarisation pour évoquer le principe du voyage intersidéral et les expériences de physique quantique s’y essayer, cela reste du domaine de la théorie. La réalité se charge donc présentement du moins de nous administrer la preuve que rien n’y personne n’est pareil, donc les généralisations ne résistent pas au principe d’unicité.
L’unicité n’est pas qu’univoque ou soliloque elle est ontologique et consubstantielle rimant avec un pluriel bien singulier ou la singularité et le singleton sont comme des jetons sur la table du grand destin.
Alors, ce constat fait, avançons donc un peu sur le chemin de la connaissance et de la reconnaissance de cette différence avérée, mesurée, statistiques à l’appui.
Les statistiques montrent que dans un échantillon numérique, une population, il y a des distributions de caractéristiques qui suivent des lois probabilistes et que si il y a des écarts, ceux-ci sans porter de jugement de valeurs sont contingentés dans des limites qui peuvent selon les critères être considérés comme acceptables ou pas.
On parle de tolérance et de tolérance ment et cela fonde, en mécaniques, l’acceptation ou le rejet d’une pièce comme conforme ou pas à une spécification.
Mais quand il s’agit de matériel humain où, malgré les normes sociales, il y a plus de flou et de complexité entre caryotype, phénotype et stéréotype on peut souhaiter traiter de la gémellité pour montrer que malgré les plus proximaux des rapprochements l’individuation est passée par là et cela in utero ou chacun a sa propre position.
Contentons nous pour l’instant d’admettre que moi c’est moi et l’autre est ailleurs. Pourtant si cet autre pouvait être moi (sans provoquer d’émoi) alors peut être convient t il de dé focaliser le regard sans retard et de s’imaginer à la place de l’autre pour comprendre qui il est, son parcours, ses déterminants et sa réalité.
L’altérité n’altère pas la conscience héritée, elle peut provoquer la connivence mais surtout elle doit nous inciter non pas à cultiver notre différence dans l’indifférence mais à nous accepter pour ce que nous sommes en reconnaissant aux autres le droit d’être ce qu’ils sont.
« L’amour ne détruit pas l’altérité » (Madinier) pour autant il est des sentiments étouffants comme des grands arbres dans les futaies qui empêchent les jeunes poussent de trouver le chemin de la lumière.
La différence ne saute pas aux yeux, parfois, elle peut être ténue et tenue pour responsable de beaucoup de drames, de confusions, d’iniquité et de saloperies.
Quand je dis « l’autre, cet autre moi-même » je dis juste que j’aurai pu être lui et être à sa place.
Je ne revendique pas sa place (sinon c’est le conflit de primauté, de pouvoir, de position) mais j’admets que dans ma spécificité je reconnais ce qui nous rapproche, nous rassemble et que ces éléments communs largement culturels fondent juste, sous le sceau de la concorde, un respect mutuel mais il n’est possible que dans le respect de son intégrité propre.
Alors puis-je m’oublier moi-même quelques instants pour non pas être l’autre mais le penser, y penser et dialoguer en éloignant ce moi jacasseur, qui vient perturber une écoute nécessaire qui consiste à ne rien anticiper pour saisir toutes les nuances de la différence dans un dialogue construit.
Nécessité biologique, manifestation de la combinatoire complexe du monde physique, incontournable et irréductible, elle est source de rapprochement et d’union en traits d’unions, sans continuité, mais ces pointillés pas pointilleux ni vétilleux sont au moins la marque d’un rassemblement de la mosaïque qui peut donner un sens éclairant et global et fonder, postuler qu’il n’y a pas de hasard et que chacun à une raison d’être.
Ne pas être la pâle copie de quelqu’un d’autre mais chercher sa voie sur l’autoroute de l’humanité justement.
Ne pas chercher que les parallélismes pour s’assurer d’une conduite aisée mais aussi favoriser les sécantes pour prendre de l’angle et varier les points de vue car rien n’est normal qui ne soit orthogonal et ait de l’incidence.
Cela renforce ma conviction iconoclaste et libertaire, anarchisante aussi du ni dieu, ni maître.
Pas d’idolâtrie, pas de modèle absolu juste le sentiment de la différence, le sens de la responsabilité qu’elle impose et la quête d’un sens propre à la vie de chacun … mais toujours dans le respect de l’autre.

Écrit par : Thierry | mardi, 07 juin 2016

La première phrase est tellement vraie... et constatée chez une personne de mon entourage.
Le bonheur se cultive.. le malheur aussi apparemment :-)
Bises Elisabeth, bonne journée.

Écrit par : Praline | mercredi, 08 juin 2016

le malheur,on le crée,il parait que tout est spychomatique...

Écrit par : l'angevine | mercredi, 08 juin 2016

Luciole : c'est sûr que les citations que je mets quelquefois nous font réfléchir. Bon après midi et merci de ton passage.
Un ange qui passe : on ne sait pas toujours rendre le sourire aux malheureux mais si on y arrive, alors c'est une grande joie pour nous. Bon après midi.
Nays : comme la vie est faite de hauts et de bas, on doit supporter. Bisous et bon après midi.
Alezandro : on arrive à voir si les gens font de la comédie ou pas. Bon après midi.
Ulysse : certains font exprès de tomber dans les problèmes. Bon après midi.
Ecureuil bleu : parfois on s'en sort, ce n'est que passager. Bon après midi.

Écrit par : Elisabeth | mercredi, 08 juin 2016

Thierry : après ton long commentaire, j'aime avant tout cette phrase : "s'accepter pour ce que nous sommes en reconnaissant aux autres le droit d'être ce qu'ils sont". Merci beaucoup et bon après midi.

Écrit par : Elisabeth | jeudi, 09 juin 2016

Oui mais ce commentaire est une reprise d'un texte ancien, et il est largement hors sukjet, je ne désavoue pas ton choix extractif, certaines phrases en disent parfois plus long que des grands discours, et c'est un phraseur et verbeux qui le dit, la glose entraine parfois l'assoupissement :) bises du Lauraguais moins sous la pluie

Écrit par : Thierry | samedi, 11 juin 2016

merci pour tes visites ; je me note de lire cette femme écrivain. Je connaissais son nom et croyais que c'était un homme . Bises et bonne soirée

Écrit par : durgalola | samedi, 11 juin 2016

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