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vendredi, 29 avril 2011

SUR LA PHOTO

Sur la photo des gens qui s'aiment

D'un amour qui ne regarde qu'eux-mêmes

Car la guerre et les privations

N'enlèvent rien à leur affection

Elle tend un bras derrière son mari

Sérieux et sans qu'ils sourient

Ils regardent un homme les fixer

La photo qu'il va développer

Fera le tour de la famille

Mais pas de leurs petites filles

Elle porte une robe marron

Et lui un costume pantalon

La photo centenaire est jaunie

Mais je vous dis que je les envie.

poésie,société,poèmes,écriture,photos

mardi, 26 avril 2011

JEUX DE MOTS

Trouvé chez Jeanne un jeu où il suffit de prendre les mots clés du mois dans les statistiques du blog et d'en faire le billet du jour.

Mon texte :

Si vous voulez donner du bonheur,

Envoyez vos meilleurs souhaits pour un bon week end.

Vous pouvez écrire aux baux de provence des poésies,

Ou des citations courtes,

Ou aller dans un atelier d'écriture rédiger un texte sur l'ennui,

Ou faire comme Brel, partir au printemps.

Dans la maison de Bernard Clavel

Vous trouverez les veuves de Baudelaire.

Et vous aurez le bonjour de Paul Géraldy

Et de Yves Brayer, peintre.

 

Les mots clés étaient :

Atelier ecriture sur l'ennui

Baux de provence poesies

Bonjour de Paul Géraldy

Brel partir au printemps

Citations courtes

Donner du bonheur

Les veuves de Baudelaire

Yves Brayer peintre

Bernard Clavel la maison

Les meilleurs souhaits pour un bon week end.

lundi, 25 avril 2011

PARLER

Parler pour ne rien dire,

C'est pour les trois quarts et demi des gens

Exprimer tout ce qu'ils pensent.

(Oscar COMMETTANT)

Parle si tu as des mots plus forts

Que le silence

Ou garde le silence.

Pensées (Hautmont) EURIPIDE

Il faut user de sa langue avec certaines gens

Comme on se sert d'éperons pour les chevaux,

Rarement mais toujours vigoureusement.

(Xavier FORNERET)

Tout homme se croit, parce qu'il parle,

En état de parler sur la parole.

(Maximes et pensées GOETHE)

citations,société,écriture,livres,auteurs

 

 

samedi, 23 avril 2011

BON WEEK END PASCAL

Je vous souhaite de passer de

JOYEUSES FETES de

PAQUES

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16:59 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)

jeudi, 21 avril 2011

LA VIE SEMBLE ETRANGE

Ils se sont raconté leur vie.

Ils se sont quittés, tristes et fatigués.

Maintenant l'été est là.

Entre le soleil, l'herbe,

Les fleurs et le ciel bleu,

La vie semble étrange

Elle est sans dessus, dessous....

écriture,société,journal intime,livre,littérature

JUSTE UN PETIT MOT

Juste un petit mot pour vous dire que je vais reprendre petit à petit le rythme des blogs. J'ai fait le plein d'affection avec ma famille ces derniers jours, suite au décès de mon papa le 16 avril.

A bientôt et suivant le temps qu'il me restera pour toutes les démarches qui vont suivre d'autant plus que j'ai trouvé un petit travail le matin en plus de celui que j'ai actuellement.

 

société, blog, internet, journal intime.

vendredi, 15 avril 2011

EN VELO AVEC MON PAPA

Mon papa s'apprête à partir travailler. Il y va en vélo car c'est à l'autre bout de la ville. Pour faire plaisir à sa maman, et comme je suis trop petite pour aller à l'école, il me prend avec lui. Il m'assied sur le siège attaché au porte-bagages. Cela permet de soulager maman qui a beaucoup de travail avec ma petite soeur.

Et nous voilà partis après le repas de midi. Je m'accroche fort à son manteau car j'ai un peu peur. Je ne vois pas la rue qui défile devant moi. Je regarde les maisons qui défilent sur le côté. Arrivés au portail en fer de l'usine, il me laisse sur le vélo et descend pour ouvrir. Derrière le portail, se trouve à droite la maison de mon grand père et de ma grand mère. A gauche, ce sont les bâtiments de l'usine puis les bureaux. Au fond de la cour se trouvent aussi des bâtiments où les ouvriers travaillent. Au fond à droite, se dressent de vieux bâtiments qui servent de garage et une grange en bois, comme dans les films de cow-boys.

Mon grand père est déjà au bureau, il travaille comme comptable avec une dame. Je peux le voir car il a son bureau près de la fenêtre qui donne sur la cour. Il me fait signe bonjour. Le dimanche, il m'emmène voir son bureau quand il n'y a personne.

Mon papa me dépose chez sa maman qui m'embrasse très fort et il s'en va.

J'aide ma grand mère à ranger sa cuisine comme je peux. Elle me lit une histoire. Je dessine sur du vieux papier avec de vieux crayons de couleurs. Nous allons ensuite ramasser les oeufs que les poules ont laissés un peu partout : dans la paille de la réserve à charbon, dans certains coins du jardin. Il faut bien regarder et surtout ne pas les laisser tomber. Je m'amuse aussi quelquefois avec les poules qui s'échappent dès que je veux les toucher. Mais, j'ai l'habitude. Ensuite, ma grand mère me donne un biscuit pour le goûter car l'air de la campagne ça creuse. Elle m'emmène dans le potager car il faut penser au repas du soir. J'y vois des salades, des poireaux et d'autres légumes ainsi que quelques fleurs.

Quand mon papa a fini sa journée de travail, il rentre avec mon grand père qui m'embrasse et nous buvons un verre de jus de fruit pour moi et du café pour mon papa et mes grands parents. Ils parlent de choses que je ne comprends pas.

Maintenant, il est l'heure de rentrer pour retrouver mon frère et ma soeur qui sont déjà revenus de l'école. Je fais la route en sens inverse ce qui me permet de voir les maisons de l'autre côté de la rue.

J'aime avoir les cheveux dans le vent, même s'il fait quelquefois très froid. Mais je suis bien couverte.

L'après-midi s'est bien passée et je suis contente de revenir à ma maison. La table est déjà mise et je sens l'odeur de la soupe dès que j'arrive.

livre,écriture,journal intime,société,littérature

 

 

mercredi, 06 avril 2011

LES ABEILLES SONT NOS AMIES

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samedi, 02 avril 2011

PIERROT MON AMI (Raymond QUENEAU) extrait.

livre,littérature,écriture,queneau,société,cirqueLa salle finit par se remplir et le rideau se leva sur tout un matériel de quincaillerie. Pierrot se trouvait également là, non moins figé que tout à l'heure. Lorsque le fakir entra, il croisa les bras sur la poitrine et s'inclina très profondément. Celui-là, de salut, je l'ai réussi, pensa-t-il. L'autre lui fit un signe. Pierrot d'un geste plein de soumission lui offrit une épingle à chapeau longue de cinquante centimètres que Crouïa-Bey s'enfonça dans la joue droite. La pointe ressortait par la bouche. Sur un nouveau signe, Pierrot lui tendit une nouvelle épingle qui s'en alla perforer l'autre joue. Une troisième épingle transperça encore une fois la joue droite, et ainsi de suite.

Absorbé par son travail, Pierrot ne fit tout d'abord guère attention à ce que devenaient les premières. Mais avant d'offrir la sixième, il leva les yeux. Dans un brouillard, il aperçut des espèces de dards d'acier qui émergeaient de la belle barbe du fakir. Il blémit. Il suivit des yeux la tige de la nouvelle épingle : elle s'éleva en l'air, et, lentement, après avoir percé la peau, pénétra dans la chair. Les yeux tout grands, Pierrot regardait ça, pâle d'horreur. Puis la pointe réapparut entre les deux lèvres. Pierrot ne put plus y tenir. Pierrot s'évanouit. Dans la salle, on se marait.