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lundi, 17 mars 2025

DANS LA RUE (François COPPEE)

À JULES BONNASSIES

Les deux petites sont en deuil,
Et la plus grande — c’est la mère —
A conduit l’autre jusqu’au seuil
Qui mène à l’école primaire.

Elle inspecte, dans le panier,
Les tartines de confiture,
Et jette un coup d’œil au dernier
Devoir du cahier d’écriture.


Puis comme c’est un matin froid
Où l’eau gèle dans la rigole,
Et comme il faut que l’enfant soit
En état d’entrer à l’école,

Écartant le vieux châle noir
Dont la petite s’emmitouffle,
L’aînée alors tire un mouchoir,
Lui prend le nez et lui dit : — Souffle.

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Commentaires

Voilà le genre de poésie que j’aime beaucoup, à la fois fluide et aisé à lire. On n’a pas besoin de fermer les yeux pour voir la petite et sa mère, elles sont là devant nous bien présentent !

Écrit par : Dan | lundi, 17 mars 2025

Dan : j'aime également les poésies fluides et aisées à lire. L'histoire de ces deux petites me touche. François Coppée parlait souvent des "petites gens", des gens humbles. Bonne soirée, nous avons du soleil et 17 ° en fin d'après midi après une nuit à 2 ° seulement. Mais la pluie va arriver avec un épisode cévenol et du vent.

Écrit par : ELISABETH | lundi, 17 mars 2025

... pas mieux, ici il fait 11°, on échange ? (rire)

Écrit par : Dan | lundi, 17 mars 2025

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