samedi, 19 octobre 2019
LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE
Les vagues frôlent le quai
On remonte au port
Sous un ciel de nuages
Et de doux paysages.
Il me dit : vis le plus
Longtemps possible
Je voudrais oui, mais
Le corps décide
Et sans volonté
De moi, des autres
Tout s'épuise un jour.
21:42 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, poèmes, poète, paysages, écriture, nuages, vivre
Commentaires
Coucou Elisabeth
C'est beau et si vrai...
Merci pour le partage.
Je te souhaite une belle journée.
Rohnny
Écrit par : Rohnny | mardi, 22 octobre 2019
Bonjour Elisabeth et grand merci pour ton commentaire chez moi.
Des mots qui me parlent, puisque déjà 71 ans, le temps passe vite. j'espère vivre le plus longtemps possible, pour cela je prends soin de mon corps. Le surveiller mais pas trop de toubibs et de médicaments. Surtout je fais en sorte de rester active. L'esprit mais aussi l'action.
Très bonne journée
Gros bisous
Écrit par : AnnickAmiens | mardi, 22 octobre 2019
Annick : je passe de temps en temps chez toi. Tes photos sont toujours très intéressantes à regarder, surtout avec tes commentaires humoristiques. Bon week end. Bises.
Écrit par : ELISABETH | vendredi, 25 octobre 2019
Rohnny : vrai, on ne peut qu'accepter la marche du temps. Bon week end. Biz.
Écrit par : ELISABETH | vendredi, 25 octobre 2019
Joli poème pour évoquer le temps et la vie qui passent vite. Bisous
Écrit par : écureuil bleu | mercredi, 30 octobre 2019
oui le plus longtemps possible, à condition que ce soit dans une relative douceur. Ce n'est pas toujours le cas hélas quand le corps et ou la tête se font cris ...
Écrit par : Jeanne Fadosi | vendredi, 01 novembre 2019
Le plus longtemps possible... à notre échelle à nous, rien ne dure autant que nous le voudrions.
Ni en plus, ni en moins... hélas !
En tout cas, ta page est très belle, Élisabeth.
J'aime le poème et la photo.
La vie est un voyage et il arrive qu'on ait envie de poser ses valises, sans décider ni où ni pour combien de temps.
Le corps décide, parfois à notre coeur défendant.
Prends bien soin de toi, Élisabeth. Je t'embrasse fort. Merci pour tout.
Écrit par : Quichottine | samedi, 02 novembre 2019
Il aurait mieux fallu que je parte à sa place
Écrit par : laura | mercredi, 20 novembre 2019
A tous : la mort décide à notre place, nos désirs ne sont pas écoutés.
Écrit par : ELISABETH | mercredi, 20 novembre 2019
Ca ne m'empêche d'avoir l'impression de ne pas m'être assez occupé de lui
Écrit par : laura | jeudi, 21 novembre 2019
Laura : de mon côté, je ne savais que faire, les médecins n'ont pas pris l'ampleur du désastre. A partir du moment où son souffle au coeur a été détecté en 1998-99, bien qu'il ait été opéré du coeur, qu'on lui ait mis une valve en métal en 2005, il avait autre chose. Je disais à mon mari de remuer les médecins car je trouvais que quelque chose clochait : on lui disait de faire un régime sans sel, d'accord. Mais une insuffisance cardiaque fait grossir, on lui disait de ne pas manger trop, alors qu'il mangeait comme moi. On lui disait de faire de l'exercice physique, il en faisait avec tous les travaux au jardin qu'il a effectué seul à partir de 2004 jusqu'en 2012 où il m'a dit : je ne sais pas ce que j'ai, je suis toujours fatigué... Et pourtant les médecins n'étaient pas satisfaits... il faisait des efforts alors que quand on a une insuffisance cardiaque on doit plutôt faire attention physiquement. Jamais le mot insuffisance cardiaque n'a été prononcé jusqu'à son décès. Son foie était foutu. Je suis en colère contre les médecins.
Écrit par : ELISABETH | jeudi, 21 novembre 2019
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