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mardi, 31 octobre 2006

A L'HOPITAL

J'ai quatre ans et quatre mois. Ma maman est partie à l'hôpital depuis quelques jours. Mon papa m'a dit qu'elle était partie se faire soigner car elle avait mal au ventre, mais qu'elle serait bientôt guérie. Ma mamie me rassure car je suis un peu triste qu'elle ne soit pas à la maison.

Aujourd'hui nous partons à l'hôpital en famille pour la voir  Dans le couloir tout blanc, je vois des infirmières en blouse blanche qui vont et viennent. J'entends une voix crier derrière une porte, c'est une dame qui a mal. Mon papa me rassure et nous tapons à la porte de la chambre de maman. Je la vois en chemise de nuit allongée sur un lit blanc. Une dame est aussi allongée dans un lit blanc près d'elle. Elle tient un bébé dans ses bras, un garçon. Ma maman me montre le petit lit à côté d'elle. J'y vois un bébé dormir. Elle me dit : "c'est encore une fille, c'est une nouvelle petite soeur".

La dame qui porte le petit garçon me demande si je suis contente et je lui réponds de la tête. Un monsieur est près d'elle et me regarde en souriant. C'est le papa du petit garçon et il me parle en machant un bout d'allumette.

Comme la chambre est trop petite pour contenir une déjà grande famille comme la notre, je sors de la chambre avec mon frère et ma soeur aînée. Nous ne faisons pas de bruit car on nous a dit d'être calme, de ne pas crier car des personnes dorment derrière les portes. Le couloir est étroit et nous écoutons les bruits feutrés de l'hôpital. Nous laissons les adultes parler entre eux.

Puis, il est l'heure de rentrer à la maison. Nous disons au revoir à maman et à sa voisine de chambre ainsi qu'au monsieur à l'allumette que j'ai revu plusieurs fois. Maman avait sympathisé et nous sommes allés souvent leur rendre visite. J'ai ainsi pu voir son atelier de menuiserie et les magnifiques meubles qu'il créait. Ils sont également venus à la maison plusieurs fois. Mais il avait toujours ce bout d'allumette dans la bouche, même en parlant.

Ma petite soeur est rentrée 4 jours après notre visite et nous l'avons bien dorlotée. Elle était sage et dormait bien. Elle avait les cheveux blonds comme moi. Elle partageait sa chambre avec mon autre petite soeur. Moi je dormais dans l'autre chambre avec ma grande soeur et la famille ne s'est plus agrandie depuis ce jour.

 

Commentaires

encore une histoire bien gentillette
j'ai eu peur au commencement,j'ai cru que la maman avait une grave maladie

bizzz

Écrit par : monette | mardi, 31 octobre 2006

tu es dans tes souvenirs en ce moment....
moi, je n'ai pas le temps et le courage de m'y plonger
bonne journée

Écrit par : laura | mercredi, 01 novembre 2006

retrouver son enfance est une bonne chose, cela permet de se comprendre aujourd'hui… avec un autre eclairage… et pour soi, et même pour les autres c'est toujours interessant…

Écrit par : Yoyostereo™ | mercredi, 01 novembre 2006

Bon appétit, LAURA, j'ai pris du retard pour le repas de midi. Ce sera le repas de 13 h 30 plutôt.
Pour Monette : on ment aux enfants, on leur dit que la maman a mal au ventre plutôt que de dire : elle va accoucher. Mais cela fait quand même de la peine de savoir qu'elle est à l'hôpital (maternité).

Écrit par : elisabeth | mercredi, 01 novembre 2006

Tu vois, aujourd'hui, j'ai été acheté des tous petits habits, adorables. C'est pour les offrir, car je suis la soeur d'une grand-mère huit ans plus jeune que moi, ma soeur est grand-mère à 47 ans. Ma maman est arrière grand-mère depuis deux jours. Le bébé est une fille.

En cequi concerne ma famille, c'est donc, ma nièce, la fille de ma soeur, la maman.

J'ai aussi une amie qui vient de devenir arrière-grand-mère, elle n'a que 63 ans. Sa fille avait eu une fille (sa petite fille) à 16 ans...

domino

Écrit par : domino | jeudi, 02 novembre 2006

Ca me rappelle ce jour merveilleux où j'ai découvert ma petite soeur, j'avais cinq ans, je l'ai adorée d'emblée et je n'ai jamais cessé. Nous n'avons pas besoin de nous parler, un seul regard suffit pour que nous nous comprenions.

Belle journée à toi Elisabeth et aussi bon week-end !

Écrit par : Domie | vendredi, 03 novembre 2006

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