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mardi, 23 mai 2006

QUAND LA TELE LASSE

Quand la maison est rangée,

Quand le tour des blogs est terminé,

Quand la télé lasse,

Quand le vent souffle trop fort,

Je prends ma guitare.

C'est un grand bonheur de jouer pendant des heures, jusqu'à ce que la fatigue me prenne, des morceaux connus ou pas, des morceaux que j'aime.

Je sens l'odeur du bois de la guitare monter pendant que je joue, une odeur particulière, une odeur chaude, une odeur qui lui appartient.

Tous ces musiciens défilent : ANON, BACH, BERLIOZ, BESNARD, CARCASSI, COS, DIAS, DE MILANO, GASTOLDI, GUILIANI, HAYDN, HAENDEL, KLEYNJANS, KUFFNER, KOHLER, LOGY, MEISSONNIER MOZART, NEGRI, PACHELBEL, SANZ, SCHEIN, SOR, TARREGA...

Ainsi que Luiz BONFA, Léo BROUWER, John COLTRANE, Miles DAVIS, Paul DESMOND, Duke ELLINGTON, Stan GETZ, Bobby HERB, J. GILBERTO, Antonio Carlos JOBIM, Neil YOUNG, Stevie WONDER...

Certains morceaux glissent tout seuls sous mes doigts. d'autres doivent être retravaillés mais le temps me manque.

C'est une émotion intense que d'entendre les cordes résonner ...

11:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (11)

lundi, 22 mai 2006

PLEURER, C'EST LACHER PRISE

Quand les petits garçons pleurent, on leur dit qu'ils pleurent comme des filles, bien persuadés que la comparaison va avoir un effet dissuasif sur eux.

La plupart des hommes n'aiment pas pleurer et ils le font rarement.

Nombreuses sont les femmes qui détestent voir un homme pleurer.

Pendant le tournage du film "AUTANT EN EMPORTE LE VENT" en 1939, il a été très difficile de persuader Clark GABLE de pleurer devant la caméra. Le rôle s'y prêtait pourtant quand Scarlett lui annonce qu'elle vient de faire une fausse couche, un peu à cause de lui, situation dramatique où on admet que même un homme puisse verser quelques larmes. Si Clark GABLE a fini par accepter de tourner cette scène, sa résistance à été suffisamment forte pour laisser une trace dans les encyclopédies du cinéma.

En 1974, dans "LE DERNIER TANGO A PARIS", Marlon BRANDO entre dans la chambre mortuaire de sa femme qui s'est suicidée sauvagement. Il s'assoit tout en lui parlant comme si la parole venait simplement matérialiser le discours intérieur qu'il lui adresse depuis des jours. Toutes les trois secondes, il avance sa chaise vers le lit sans que cesse le flux de questions et d'insultes qui finit par le jeter sur son corps, en sanglots. Ses pleurs viennent ajouter une dimension supplémentaire à l'étoffe du personnage qui s'en trouve enrichi et plus aimable encore.

A d'autres époques, le pleur masculin était bien vu.

On pleure au XVIIIè siècle à tout bout de champ. On pleure parce qu'on est un homme sensible et que les larmes sont l'expression naturelle de la sensibilité. Il faut donc admettre que la question des pleurs est liée autant à la représentation de la virilité qu'au statut de la sensibilité, indissociablement.

Pleurer, c'est lâcher prise. Soudain, la douleur, la tristesse ou la crainte, la joie, l'irritation ou la compassion submergent. Alors on laisse aller le corps, on laisse aller le sentiment et on pleure. Celui qui pleure révèle une faiblesse qui appelle protection, consolation et réconfort.

 

11:10 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (3)

vendredi, 12 mai 2006

Valérie DUCHATEAU

Je viens d'acheter un CD de Valérie DUCHATEAU, "Les chefs d'oeuvre de la guitare classique" "Les plus beaux duos du monde" Volume 1, Hommage au duo Presti-Lagoya.

C'est pendant l'été 1976 qu'Alexandre LAGOYA entendit pour la 1ère fois Valérie DUCHATEAU, âgée de 11 ans, qui jouait sur une guitare trop grande pour elle, lors d'un stage organisé dans les Arènes de Cimiez.

Elle est devenue depuis la plus jeune élève d'Alexandre LAGOYA et elle se rendit pour la 1ère fois, à l'issue de cette rencontre, dans sa demeure de Soisy sous Montmorency, là où vécut le prestigieux duo Presti-Lagoya.

Alexandre LAGOYA lui ayant confié les partitions originales, Valérie se mit à l'étude du répertoire à deux guitares. Elle découvre alors comment l'indiscutable complémentarité de deux guitares peut ouvrir les portes de toute la musique.

DEBUSSY lui-même disait : "qu'y-a-t-il de mieux qu'une guitare si ce n'est deux !".

Valérie DUCHATEAU décida d'enregistrer les oeuvres les plus marquantes en interprétant les deux guitares.

Ce CD est l'aboutissement de longues heures passées en studio. Une première guitare fut donc enregistrée, la deuxième étant jouée à l'écoute de la première dans le casque.

Ainsi, l'unité de son du célèbre duo est-elle retrouvée ainsi que le discours musical. Ce disque est le fruit de la culture musicale dans laquelle Valérie DUCHATEAU a grandi. C'est aussi la concrétisation du mariage entre cette éducation musicale et la curiosité que Valérie porte aux nouvelles technologies.

11:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)

samedi, 06 mai 2006

ERIC CLAPTON

Eric CLAPTON est né le 30 mai 1945. Il a été élevé par ses parents adoptifs.

Quand il commence à jouer de la guitare, les grandes tournées du blues parcourent l'Angleterre et le reste de l'Europe avec notamment Muddy WATERS et Big Bill BROONZY.

Il monte une première formation, les ROOSTERS. Sa réputation est alors suffisante pour que les YARD BIRDS l'engagent dès 1965.

Eric CLAPTON a déjà à ce moment là tout un noyau de fans. On l'appelle "DIEU" en toute simplicité.

Un autre surnom : "SLOWHAND" (main lente) lui vient de sa façon décontractée de jouer le blues. Avec les YARD BIRDS, il recontre aussi le rock'n'roll, le rythm'n'blues...

Fin 1965, son succès avec FOR YOUR LOVE contrarie un peu CLAPTON qui ne tient pas à s'engager sur une voie commerciale. Il quitte alors les YARD BIRDS pour s'en aller chez John MAYALL qu'il considère comme un authentique puriste du blues.

En 1966, CLAPTON quitte MAYALL pour créer son propre groupe avec Jack BRUCE et Ginger BAKER appelé CREAM. La crème des musiciens pour la crème des musiques.

CLAPTON joue les classiques de Willie DIXON. CREAM va faire place nette sur le marché des bêtes de concert. Un seul concurrent : Jimi HENDRIX EXPERIENCE, peut rivaliser avec eux.

Deux ans et demi après, CREAM est dissous (trop de pression dans les tournées, des disques à enregistrer les uns à la suite des autres, chocs de personnalités).

CLAPTON ayant renconté George HARRISON, il séduit sa femme, Patti BOYD, et joue avec les BEATLES.

Après une tentative de reformation d'un groupe avec Steve WINWOOD, il s'enfonce dans les drogues dures. Leon RUSSEL l'engage dans une tournée avec DELANEY et BONNIE.

Puis il tente une aventure avec DEREK AND THE DOMINOS. CLAPTON compose pour Patti l'un des plus beaux morceaux de la pop music, LAYLA.

LES DOMINOS doivent se dissoudre fin 1972. Et CLAPTON, revenu en Angleterre, règle ses problèmes avec la drogue avec le soutien de Pete TOWNSHEND qui organise pour lui un concert au RAINBOW de Londres fin 1973. C'est le début de sa remontée. Il reprend sa guitare, découvre le reggae après le blues, et propulse cette musique dans les hit-parades avec un morceau de Bob MARLEY : "I SHOT THE SHERIFF".

Vers 1975, il est redevenu un héros tranquille qui joue du blues comme personne ... et depuis il continue sa route tranquillement.

18:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)

mercredi, 03 mai 2006

EN VACANCES

En vacances, oublions tout, vivons à notre rythme et suivons nos envies. 

Le contact avec la nature apporte un sentiment de plénitude.

Prenons le temps de nous remplir des beautés de la nature.

Laissons nos pensées vagabonder.

Un séjour au grand air ravive les sens gorgés de parfums, de paysages et de sons naturels.