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dimanche, 17 août 2008

RENTREE A LA MAISON (Le journal de Juliette, lycéenne n° 37)

(Dans l'épisode précédent, Juliette était sur la route du retour après un mois passé en Bretagne où elle avait fait la connaissance d'Evelyne et Didier, ainsi que de Lionel dont elle était tombée amoureuse).

Le samedi 1er août, le réveil fut douloureux pour Juliette, elle ne voulait pas admettre qu'elle était chez elle. Elle repassait dans sa tête les meilleurs souvenirs de ce mois de juillet.

Elle se décide alors à écrire une lettre à Evelyne et Didier qui sont rentrés à Paris ce jour même. Elle envoie une carte souvenir de sa ville aux parents de Lionel.

Les jours suivants ne sont pas plus heureux : elle a beaucoup de mal à "refaire surface". Pour se distraire, elle va danser au bal de la ducasse avec ses soeurs. Alain est devant les auto-tamponneuses mais Juliette ne l'a pas vu. Dans ses rêves la nuit, elle voit Lionel puis Alain... Alain puis Lionel. Elle se pose tant de questions sans avoir de réponses.

pots peinture.jpgLe temps est orageux en cette première semaine d'août. Pour aider ses parents, elle fait quelques travaux de peinture dans la maison et à l'extérieur. Elle gratte les fenêtres qui ont besoin d'être repeintes. Elle gratte et gratte avec un couteau tous les après midi et un soir elle ne sent pas bien, elle manque de force.

Heureusement, la famille est là pour la distraire : elle va chez sa tante, chez la cousine de son père, elle retrouve ses grands parents. Puis elle range les photos de Bretagne dans un album après les avoir datées.

boite aux lettres.jpgElle guette tous les jours le facteur. Enfin, le 12 août, elle reçoit une carte de Paris écrite de la main de la maman de Lionel où elle renouvelle son invitation et ses amitiés. Lionel y a juste apposé sa signature à côté de celle de sa soeur et de ses parents. Une autre lettre envoyée par Didier et Evelyne arrive le même jour. Didier réclame des photos en souvenir de ces merveilleux jours passés ensemble. La maman de Lionel demande un petit service : qu'on lui cherche un apprenti boulanger-patissier pour la rentrée de septembre. Juliette prépare l'affiche qu'elle mettra chez les commerçants de sa ville et se rend chez son photographe afin de commander un nouveau tirage de photos de vacances.

jeudi, 14 août 2008

EGOISME

Le moi, le moi ardent, aux mains crochues, à la vision étroite, à l'âpre volonté de vaincre ; avec son long cortège de soupçons, de mauvais soupçons, de mauvais désirs, de tromperies, et toutes leurs conséquences qui se développent, voilà les racines de l'arbre immonde.

(Charles DICKENS,  Martin Chuzzlewit)

mardi, 12 août 2008

LIVRES

Mes livres ne sont pas des livres, mais des feuilles détachées et tombées presque au hasard sur la route de ma vie (Chateaubriand).

Il faut, à certaines heures, que l'homme soucieux, anxieux, tourmenté, se retire dans la solitude et qu'il ouvre un livre pour y chercher un principe d'intérêt, un thème de divertissement, une raison de réconfort et d'oubli. (Georges DUHAMEL)

 

JE T'ECRIRAI

Il lui avait dit en la quittant, sur le quai de la gare : "je t'écrirai... "

Mais sa lettre n'était jamais partie. Peut être l'avait-il commencée, puis déchirée. Elle l'avait attendue, puis elle avait compris.

Il était certainement déçu de leur rencontre, de cette nuit passée ensemble, de ce week end dans son petit studio.

Elle l'avait trouvé trop pressé. Ce n'était pas ce qu'elle attendait quand elle avait accepté de le revoir. Elle voulait simplement le connaître un peu plus.

Il semblait un peu ridicule, assis au bord du lit avec elle, cherchant à l'embrasser...

lundi, 11 août 2008

PROVERBES SUR LE JOUR

Demain il fera jour

(attendons demain pour décider ou faire quelque chose - la réflexion est bonne conseillère)

Attendez à la nuit pour dire que le jour a été beau

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas

La journée bien commencée

Semble toujours bientôt passée

Il n'y a si long jour qui ne vienne à la nuit

(il n'y a pas de peine qui s'estompe)

Long comme un jour sans pain

samedi, 09 août 2008

DANS TES YEUX

Dans tes yeux se dévoile

Ce que ton coeur exprime

Dans tes yeux je vois

Tout l'or des étoiles

Au fond de l'immensité

De mystérieux abîmes

Dans tes yeux je vois

Un ciel tourmenté de fin d'été

Dans tes yeux je vois

Le bleu de la mer apaisante

Ou ses vagues changeantes

Dans tes yeux je vois

Les sillons de ton champ

Où je sème à tout vent.

jeudi, 07 août 2008

LES COMPLAINTES de Jules LAFORGUE L'Imitation de Notre Dame La lune - Pierrots (1860-1887)

Il me faut vos yeux ! Dès que je perds leur étoile,

Le mal des calmes plats s'engouffre dans ma voile,

Le frisson du Vae Soli ! gargouille en mes moelles...

Vous auriez dû me voir après cette querelle !

J'errais dans l'agitation la plus cruelle,

Criant aux murs : Mon dieu ! mon dieu ! que dira-t-elle ?

Mais aussi, vrai, vous me blessâtes aux antennes

De l'âme, avec les mensonges de votre traîne.

Et votre tas de complications mondaines.

Je voyais que vos yeux me lançaient sur des pistes ;

Je songeais : oui, divins, ces yeux ! mais rien n'existe

Derrière ! Son âme est affaire d'oculiste.

Moi, je suis laminé d'esthétiques loyales !

Je hais les trémolos, les phrases nationales ;

Bref, le violet gros deuil est ma couleur locale.

Je ne suis point "ce gaillard-là !" ni le Superbe !

Mais mon âme, qu'un cri un peu cru exacerbe,

Est au fond distinguée et franche comme une herbe.

J'ai des nerfs encor sensibles au son des cloches,

Et je vais en plein air sans peur et sans reproche,

Sans jamais me sourire en un miroir de poche,

C'est vrai, j'ai bien roulé ! j'ai râlé dans des gites

Peu vous ; mais n'en ai-je pas plus de mérite

A en avoir sauvé la foi en vos yeux ? Dites ...

- Allons, faisons la paix, venez, que je vous berce,

Enfant, Eh, bien ?

- C'est que, votre pardon me verse

Un mélange (confus) d'impressions diverses ...

fleur bleue.jpg

mercredi, 06 août 2008

LE REGNE DU SILENCE

Douceur du soir ! Douceur de la chambre sans lampe !

Le crépuscule est doux comme une bonne mort

Et l'ombre lentement qui s'insinue et rampe

Se déroule en pensée au plafond. Tout s'endort.

(Georges RODENBACH - 1855 - 1898)

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mardi, 05 août 2008

Proverbes sur LE TONNERRE

Quand il tonne, il faut écouter tonner

(Quand on n'y peut rien, il faut laisser faire)

Toutes les fois qu'il tonne, le tonnerre ne tombe pas

(Les menaces ne se réalisent pas toujours)

Tant tonne qu'il pleut

(Après les menaces viennent les coups)

Toujours ne dure orage ni guerre

(Les plus mauvaises choses ont une fin)

13:54 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : culture, écriture, jeux

lundi, 04 août 2008

TOILETTE

On a remarqué que de tous les animaux, les femmes, les mouches et les chats sont ceux qui passent le plus de temps à leur toilette.

(Charles NODIER)