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samedi, 28 octobre 2023

LES COMMERCES AMBULANTS

Dans mon enfance, années 50 et 60, ma mère se servait de temps en temps chez l'épicier ambulant qui passait à date fixe dans les rues de ma ville de naissance. Elle connaissait bien Monsieur V., elle prenait le temps de bavarder un peu avec lui de choses et d'autres, elle avait confiance.

En plus de cet épicier, un brasseur venait livrer les boissons dont nous avions besoin : eau, bière, vin, jus de fruits. 

Pendant les mois de juillet et août, un vendeur de glaces passait avec sa camionnette. J'entends encore la petite musique qu'il diffusait par haut-parleur pour annoncer sa venue.

Jusqu'en 2011, année où mon père est décédé et ma mère partie en EHPAD, elle se servait à la boulangerie itinérante.

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Dans les années 70, je suis partie vivre à Lille et je n'ai pas connu de commerces ambulants, nous travaillions, mon mari et moi et n'étions pas chez nous de la journée. Je ne sais s'ils existaient dans cette grande ville.

Dans les années 80, habitant un petit village du sud, les commerçants ambulants étaient annoncés par haut-parleur du haut du village : soit le vendeur de vêtements, soit le poissonnier qui s'installait le vendredi sur la place de l'église, soit le camion d'outils et de matériel pour bricoler et jardiner, soit l'épicier. Ils sont passés jusqu'à la fin des années 90, soit jusqu'à leur retraite. Ensuite, nous n'avons plus eu la visite d'autres commerçants, personne pour prendre la suite, pour les remplacer, cela n'intéressait pas les jeunes générations.

Commentaires

Les vendeurs ambulants étaient nombreux dans ma jeunesse, je pense que dans toute la France d’après-guerre il en était ainsi pour une bonne raison, les Français n’avaient pas toujours les moyens de se déplacer, la voiture n’était pas comme aujourd’hui synonyme de liberté (quoiqu’avec les radars…) aussi ce sont les marchands qui venaient à nous et pour bien des marchandises. Le plus typique était le charbonnier avec ses ouvriers debout sur le plateau arrière avec les sacs de charbon et qui criaient « charbooooonnnnn » afin de faire sortir les ménagère de chez eux, et ça je l’ai vu faire pendant des années ! Je n’évoque pas le tinétier car là…
Bonne fin de semaine Élisabeth !

Écrit par : Dan | samedi, 28 octobre 2023

Dan : pour le charbon, je me souviens de Mr B. qui venait le livrer en passant par derrière la maison de mes parents et le mettait dans l'abri contre l'atelier de mon père. Mr B. était toujours plein d'humour, peut être pour ne pas faire peur aux enfants car il était tout noir, forcément avec les gros sacs de charbon qu'il transportait, la poussière le recouvrait. On pourrait raconter plein de souvenirs de notre jeunesse. Bon week end.

Écrit par : elisabeth | samedi, 28 octobre 2023

C'était bien...
Quelques commerçants ambulants dans nos campagnes... En Creuse notamment.
Bisous Elisabeth et bon dimanche

Écrit par : Béa Kimcat | dimanche, 29 octobre 2023

Béa : je vois quelques reportages à la télé sur des commerçants ambulants qui existent encore dans les campagnes reculées. Bon dimanche et bises.

Écrit par : elisabeth | dimanche, 29 octobre 2023

Je suis une parisienne qui ne connait pas les commerces ambulants. Dommage! mais sache que les commerces alentour de chez moi, j'adore! car je n'ai pas à faire des kilomètres pour trouver tout ce que j'aime. Merci pour ces commerces dont tu nous parles joliment. Gisèle

Écrit par : autobiographie | dimanche, 29 octobre 2023

Il existe encore des commerces ambulants, mais bien rares. Bises

Écrit par : Andrée | dimanche, 29 octobre 2023

Coucou Elisabeth,
Les vendeurs ambulants j'ai connu ça toute petite fille lorsque j'étais à la Pointe du Raz. Il faut dire que dans les années 50/60 il n'y avait rien du tout là-bas et le tourisme n'était pas comme maintenant. J'étais en nourrice chez des gens qui habitaient une maisonnette très simple (la dernière avant la Pointe). Lorsque la camionnette arrivait, tout de suite la dame qui me gardait enlevait son tablier et le porte-monnaie et la liste était là sur la table. C'était aussi l'occasion de parler un peu de savoir les nouvelles et de se raconter. Un temps très ancien ......
Belle semaine. Je t'embrasse

Écrit par : Petits Bonheurs | lundi, 30 octobre 2023

Les jeunes générations et moi-même, aimons, c'est sûr, les grandes surfaces . On peut choisir tranquillement et on fait la queue à la caisse. Et ça, c'est moins drôle. Bises Gisèle

Écrit par : autobiographie | lundi, 30 octobre 2023

J'ai passé mon enfance dans un petit village de 300 habitants. Il y avait des marchands ambulants qui passaient dans leur camionnette et des représentants qui venaient vendre à domicile, surtout des vêtements. Bonne journée et bisous

Écrit par : écureuil bleu | mardi, 31 octobre 2023

Gisèle : je pense que dans les grandes villes les commerces ambulants n'ont pas leur place. Bon après midi.
Andrée : je le pense aussi, seulement ceux qui ont pris leur retraite ne sont pas remplacés. Il faut que des jeunes créent leur commerce ambulant. Bon après midi et bises.
Petits bonheurs : dans les années 61, 63 et jusqu'en 1970-71, quand je venais en vacances dans le Morbihan, les petits commerces étaient tenus par des femmes âgées, portant la coiffe de leur région. Quand ces femmes ont fermé leur commerce, du fait de leur grand âge ou de leur décès, personne ne les a remplacées. Les supermarchés ont pris de l'ampleur à partir des années 75-80. Bon après midi. Bises.

Écrit par : ELISABETH | mardi, 31 octobre 2023

Ecureuil : quand je suis arrivée en 1982 dans le village où j'habite encore actuellement, il n'y avait que 475 habitants. C'est pour cela que les commerces ambulants avaient du succès, comme les tiens. Bon après midi et bises.

Écrit par : elisabeth | mardi, 31 octobre 2023

Les vendeurs ambulants dans les petits villages ont disparus depuis longtemps.
Il est certain que personne ne voudrait le faire aujourd'hui.

Le monde change et surtout tout va trop vite aujourd'hui... J'ai beaucoup de mal à me retrouver dans ce monde actuel, je dois dire !

Écrit par : Erika | jeudi, 02 novembre 2023

Les commentaires sont fermés.