lundi, 21 juin 2010
ICI-BAS (Sully Prud'homme)
Ici-bas tous les lilas meurent,
Tous les chants des oiseaux sont courts,
Je rêve aux étés qui demeurent
Toujours...
Ici-bas les lèvres effleurent,
Sans rien laisser voir de leur velours,
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours...
Ici-bas tous les hommes pleurent,
Leurs amitiés et leurs amours,
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours...
10:33 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poésie, culture, littérature, livres
Commentaires
Bon choix...
Écrit par : laura | mardi, 22 juin 2010
Ce poème m'a plu car il est bien balancé, comme une petite chanson. Je me suis dit : il ne faut pas se prendre la tête pour écrire quelquefois un poème. Ce ne sont pas les plus compliqués qui plaisent.
Merci Laura.
Écrit par : elisabeth | mardi, 22 juin 2010
Merci à toi... pour tout
Écrit par : laura | mardi, 22 juin 2010
Parce que j’avais envie de te rendre visite et que je suis un peux débordée… je te laisse un grand bisou et te dis à très vite !
Écrit par : Carla | mercredi, 23 juin 2010
C'est un poème à la fois magnifique, simple... et tellement vrai ! Merci pour ce partage Elisabeth !
Écrit par : Brigitte | mercredi, 23 juin 2010
tout nous échappe et tout s'efface , seul les amours forts
bàtissent un coffre -fort
amitiés
tony
Écrit par : tony | vendredi, 25 juin 2010
Dieu que c'est beau!
Écrit par : enriqueta | dimanche, 04 juillet 2010
Magnifique poème... qui fait la balance avec «Incommunicabilité»...
J'adore Sully Prud'homme.. j'ai tellement cassé les oreilles de mon mari - depuis bientôt 47 ans que je le connais! - avec «Le cygne» que je n'ai plus le droit de le réciter!!
Écrit par : sister for ever | mardi, 06 juillet 2010
A mettre en parallèle avec celui de Baudelaire
Écrit par : laura | mardi, 06 juillet 2010
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