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mardi, 06 février 2024

ERNEST N'EST PAS CONTENT

Les enfants aiment explorer. Tout ou presque.

A l'âge de dix ans, avec mes petits voisins de 10 et 7 ans qui habitaient le logement de l'école des garçons juste à côté de ma maison, car leur père était instituteur, ou mes petites voisines qui avaient 8 et 9 ans, j'aimais me glisser à plat ventre sous le grillage qui fermait la pâture au bout du petit chemin qui longeait le jardin de mes parents. L'herbe tendre et la vue immense qui s'ouvrait derrière ce grillage nous attiraient. Seulement, il fallait être prudent à cause des vaches qui se trouvaient là mais également à cause d'Ernest, le fermier, qui pouvait nous voir. Pour passer sous le grillage, il fallait d'abord être certain que les vaches étaient loin et ne pouvaient pas arriver de suite.  Il fallait aussi regarder si Ernest n'était pas à l'horizon.

Quelquefois, on entendait son tracteur aller et venir dans le champ près de sa ferme. Alors, nous nous préparions à passer sous le fil de fer. Pour montrer que nous étions capables d'accomplir ce petit exploit.

Mais un jour, alors même que nous étions passé à quatre pattes dans la prairie, certains qu'Ernest n'était pas là, nous entendons une voix criant très fort  : "voulez-vous vous en aller, partez tout de suite, allez, vite !".

Surpris, nous rebroussons chemin et partons en courant vers la maison, honteux et rigolant, bien que nous avions peur de nous faire gronder par nos parents. Car Ernest connaissait bien ma maman. Ils étaient enfants quand ils se connus, à l'école maternelle plus exactement.

Un jour, cependant, j'ai raconté à maman ce que nous avions fait. Elle nous a dit de ne plus recommencer et que ce serait grave si nous étions piétinés par ces grosses bêtes. Moi, j'avais tellement peur d'elles qu'il n'était pas question que je reste plus de deux secondes dans la pâture d'Ernest. C'était juste pour accomplir un petit exploit...

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Commentaires

On a tous connus ce genre de mésaventure, la vôtre sent bon l’herbe fraîche, mais pour le petit citadin que j’étais il n’était pas question de vaches ni de pâturages, mais de propriétaires pas toujours content de voir des sales mioches envahir leur jardin ou plus simplement cueillir quelques poires d’une branche dépassant sur la voie publique. Je me suis fait prendre bien entendu, mais nos parents compréhensifs ne nous ont jamais vraiment grondé à cause de ça, ce qui, sommes toutes, n’était que peu répréhensible !

Écrit par : Dan | mardi, 06 février 2024

Dan : les parents des années 50 et 60, du moins les personnes que j'ai connues dans mon enfance, faisaient attention de bien éduquer les enfants. C'est ce que j'ai retenu de cette époque. Bonne soirée.

Écrit par : elisabeth | mardi, 06 février 2024

Une petite aventure sans conséquence, mais qui illustre bien le besoin naturel des enfants de découvrir le monde, ce qui commence par l'exploration...du jardin d'à côté !

Écrit par : antoine delmonti | mercredi, 07 février 2024

Antoine : en bande on est entraîné par les autres. Je dois aussi ajouter que cette prairie se trouvait après le terrain de sport qui appartenait au collège du quartier. Dans ce terrain de sport on pouvait trouver un "cheval d'arçon", un portique avec des cordes à noeux, une piste pour lancer les poids, une piste de course, un emplacement pour le saut en hauteur... etc. Nous avions la chance, jusqu'en 1967, de pouvoir jouer sur ce terrain de sport et de voir les vaches dans la prairie à côté. Ensuite, la prairie a été vendue par le fermier pour la construction du lycée et le terrain de sport supprimé pour devenir la route qui mène au lycée tout neuf, inauguré en 1969. Bon après midi.

Écrit par : elisabeth | mercredi, 07 février 2024

Bonjour Elisabeth,
Ce sont des souvenirs charmants et j'aime te lire car c'est plein de sérénité. Un temps parti ....
Bises et douce fin de semaine

Écrit par : Petits Bonheurs | vendredi, 09 février 2024

Petits bonheurs : merci beaucoup, j'ai d'ailleurs publié mes souvenirs dans un livre qui est épuisé car la plate forme qui les imprimait n'existe plus. Bon week end. Bises.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 09 février 2024

On se laisse parfois entrainer pour faire comme les autres. Ca m'est arrivé aussi

Écrit par : écureuil bleu | dimanche, 25 février 2024

Jolis souvenirs d'avant d'un monde où les parents étaient présents !

Écrit par : Erika | mardi, 27 février 2024

Ecureuil : on n'était que des enfants. Bonne soirée. Bises.
Erika : on avait reçu une éducation, il fallait corriger les mauvaises habitudes. Bonne soirée et bises.

Écrit par : elisabeth | mardi, 27 février 2024

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