dimanche, 24 janvier 2010
ILS N'ONT RIEN
Des mots glacés comme au coeur de janvier
Des mots qui fendent mon coeur pétrifié
Je perds l'envie d'être douce et belle
Pour fuir les images noires, et telle
Qu'une lampe allumée depuis 100 ans
Je me brûle et fond en tremblant
Aucun rire je n'entends mes amis
Car le monde ici ne vit qu'à demi
Et moins que rien, ils n'ont rien
Qu'eux-mêmes, les Haïtiens...
17:23 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poèmes, poètes, poésie, culture
Commentaires
Bravo et bonne semaine
Écrit par : laura | dimanche, 24 janvier 2010
Bonjour
Pauvres gens comme je les pleins c'est bien triste et le pire c'est qu'ils croient encore en Dieu ! je me demande pourquoi. Le dernier qui a été sauvé est sortie avec le sourire comment a t-il vécu ces moments difficiles !!!!
Bonne journée bisous
Écrit par : Noisette | lundi, 25 janvier 2010
Nos cœurs sont froids de la mort terrible des gens de cette île mais réchauffons-leur leurs cœurs de nos générosités, même modestes. Merci pour ce touchant poème, Élisabeth. Que les riches de cette planète sortent quelques millions de dollars ( une peccadille pour eux ! ) de leurs comptes bancaires plus que remplis ! C'est insupportable, l'injustice ! INSUPPORTABLE ! Je t'embrasse Élisabeth et passe une bonne semaine. Restons-nous mêmes ! Frères, ensemble, tous unis contre la misère !
Écrit par : Chris-Tian Vidal | mardi, 26 janvier 2010
Je ne connais pas personnellement d'Haïtien, mais les voir et les entendre me touche beaucoup. Il sont simples, agréables, vivants, croyants, espérant... je les aime.
Écrit par : Marie Bland | mardi, 26 janvier 2010
Non, ton coeur n'est pas pétrifié, puisqu'il résonne ainsi à cette souffrance, tout en faisant résonner le nôtre... Pensées...
Écrit par : Dana | mardi, 26 janvier 2010
oui tout cela est si triste, avec cette impression encore et toujours de ne pouvoir faire grand chose, peut-être cela entraînera plus de respect et d'attention à ce peuple non pas pour sa misère mais pour sa capacité à faire face malgré tout (croire en dieu permet justement de faire face quand on a rien... quand on a tout, on croit en autre chose...le travail, l'argent, les relations, les études, etc...etc...enfin il me semble)
je t'embrasse et bonne journée à toi:)
Écrit par : if6 | mercredi, 27 janvier 2010
La vie continue malgré tout, malgré la misère qui reste, malgré l'avenir qui n'est pas rose, malgré notre incapacité à les aider nous, tous petits....
Écrit par : elisabeth | mercredi, 27 janvier 2010
Il est beau, touchant et juste ton poème, j'ai été émue en le lisant. Amitiés.
Écrit par : ariaga | mercredi, 27 janvier 2010
Joli poème en effet, cela ne m'étonne pas de toi que tu cherches à apporter un peu de douceur même de loin. Pour ces gens qui SAVENT ENCORE SOURIRE au-delà de ce malheur indescriptible: chaque petite vie sauvée par les remarquables sauveteurs de toutes nationalités a été saluée par des applaudissements et des sourires. La télévision pour une fois a choisi d'insister sur ces images qui montrent que la vie continue... et que nous devons tous être là pour contribuer à ce qu'elle soit vivable. La mobilisation doit se faire sur la durée: la construction selon les règles parasismiques peut éviter bien des victimes, sans aucun doute... mais elle n'est pas gratuite et nous devons tous aider à une vraie reconstruction.
Écrit par : sister for ever | vendredi, 29 janvier 2010
Je perds l'envie d'être douce car je suis en colère mais je voudrais être là-bas pour aider... Si l'aide pouvait apporter beaucoup plus... mais en attendant, je pense aux orphelins, aux blessés, aux amputés.
Écrit par : elisabeth | samedi, 30 janvier 2010
Ils n'avaient déjà rien avant ce séisme mais ça n'intéressait pas les médias d'en parler.
Écrit par : enriqueta | mercredi, 10 février 2010
Enriqueta : c'est exact : ils n'avaient rien avant... ET cela n'intéressait pas les médias. Bonne soirée.
Écrit par : elisabeth | mercredi, 10 février 2010
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